Posté par Les lectures de Sophie
Il s’agit du tout premier roman de l’auteur. Comme il l’explique dans une courte préface, rédigée 25 ans plus tard, ce roman a été écrit en 1972. Alors metteur en scène de théâtre, il choisit de consacrer un mois à l’écriture de ce roman. Il a rapidement été publié et a reçu un bon accueil, qui lui a permis de devenir écrivain à plein temps. J’ai énormément apprécié sa présentation du roman. Vingt-cinq ans plus tard, la situation n’a guère changée… les pauvres sont toujours plus pauvres et les riches toujours plus riches, avec un fossé difficilement franchissable, et encore moins effaçable entre les deux. Quand il a rédigé son livre, il y avait sous ses fenêtres des manifestations contre la guerre du Vietnam et les inégalités, aujourd’hui, ce sont d’autres guerres, mais hélas les mêmes inégalités, peut-être encore plus cruelles. Les héros de ce roman sont des petites gens, des gens de peu, comme on les aurait qualifiés dans certains milieux aisés. Mais l’auteur nous démontre leur force, leur richesse, certes pas matérielle mais tellement présente, leur volonté de faire bouger les lignes. Il nous présente aussi les employeurs, riches d’argent, eux, mais souvent si vides d’humanité. Les jeunes hommes qui pensent qu’une employée de maison est à leur disposition pour toutes sortes de services (sévices ?), entre autres.
Il s’agit du tout premier roman de l’auteur. Comme il l’explique dans une courte préface, rédigée 25 ans plus tard, ce roman a été écrit en 1972. Alors metteur en scène de théâtre, il choisit de consacrer un mois à l’écriture de ce roman. Il a rapidement été publié et a reçu un bon accueil, qui lui a permis de devenir écrivain à plein temps. J’ai énormément apprécié sa présentation du roman. Vingt-cinq ans plus tard, la situation n’a guère changée… les pauvres sont toujours plus pauvres et les riches toujours plus riches, avec un fossé difficilement franchissable, et encore moins effaçable entre les deux. Quand il a rédigé son livre, il y avait sous ses fenêtres des manifestations contre la guerre du Vietnam et les inégalités, aujourd’hui, ce sont d’autres guerres, mais hélas les mêmes inégalités, peut-être encore plus cruelles. Les héros de ce roman sont des petites gens, des gens de peu, comme on les aurait qualifiés dans certains milieux aisés. Mais l’auteur nous démontre leur force, leur richesse, certes pas matérielle mais tellement présente, leur volonté de faire bouger les lignes. Il nous présente aussi les employeurs, riches d’argent, eux, mais souvent si vides d’humanité. Les jeunes hommes qui pensent qu’une employée de maison est à leur disposition pour toutes sortes de services (sévices ?), entre autres.
Oskar, le personnage principal est tout simplement incroyable. Dynamiteur de profession, un accident de travail le handicape à tout jamais et fait basculer sa vie. Que fera-t-il à sa sortie de l’hôpital ? Il retournera travailler, au même poste. C’est son métier, c’est normal qu’il y retourne. Cet homme a une capacité de résilience hors-normes. Il ne se plaint pas, pourtant cette explosion a bouleversé toute sa vie, et il avance, continue ce qui lui reste et reconstruit patiemment le reste.
On alterne le récit de son séjour à l’hôpital, et celui de sa vie en général, avant ou bien après l’accident, ce qui évite que le récit soit trop pesant émotionnellement. La douleur laisse régulièrement la place à la lumière et à l’espoir.
Marc-Henri Boisse, dans le rôle du mystérieux narrateur qui écoute Oskar dérouler sa vie, trouve sa juste place, c’est à dire qu’il met toujours notre héros en avant. Avec une certaine douceur, malgré les événements souvent difficiles relatés ici. On sent par moment que ce texte est un peu daté dans son style, mais l’histoire relatée, cette « petite » histoire enchâssée dans la « grande » Histoire, semble par certains aspects intemporelle. Même si les emplois et/ou conditions de travail ont changé, les différentes classes sociales ont toujours du mal à vivre ensemble, à s’écouter et à tenter de se comprendre…
Points
de vue
La narration de Lazare Herson-Macarel est juste en tous points. On n'est jamai...
J'ai écouté ce livre pendant un peu plus d'un mois. Sa découverte me laisse bé...
J'avais d'ores déjà lu le livre, mais l'entendre ainsi lu, m'a fait comprendre...
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